Création 25-26
plan zéro :
1.surface non dimensionnelle, vide de projections, ouverte sur l’infini.

Lorsqu’on touche aux plus hautes interrogations de l’esprit humain, quand on va aux limites de nos connaissances, de la compréhension de nous-mêmes et de notre univers, nous sommes rendus à une simple constatation : nous ne savons pas. Le mystère n’est pas percé. Nous voulons parler de cet impalpable, saisir une trace, un parfum de ce qui échappe infiniment. Plan Zéro est une errance, une méditation théâtrale et poétique sur le temps, le devenir, et le rapport intime que chacun entretient avec cet horizon commun : disparaître.

plan zéro :
2. définit une valeur de plan nulle, sans échelle.
Sur scène, un balai d’actions minimales et quotidiennes, qui se répètent et s’entrecroisent. On frappe à la porte, on boit un verre, on se balance sur un siège… Des personnages pris ensemble dans une mécanique répétitive, qui évolue par ajouts, de reprises en reprises, par agencements et emboitements. Chaque figure porte à sa manière une facette de cette énigme : mais qu’est-ce que c’est, être quelqu’un ? qu’est-ce que c’est, être mortel ?
plan zéro :
3. où apparaît ce qui n’est ni au premier plan, ni à l’arrière-plan, ni sur aucun plan.
Mais chacun est peut-être le souvenir, le fantasme, ou le rêve de l’autre. A travers ces réalités qui s’interpénètrent et se contiennent mutuellement, se reflétant comme des miroirs, les histoires individuelles se dissolvent. Alors se raconte le jeu unique des formes variant à l’infini, le jeu spontané de la vie et de la mort sans direction ni but, si ce n’est découvrir qui joue.

Ecriture et mise en scène : Jonathan Moussalli
Jeu : Charlotte Daquet, Christophe Gaultier, Sophie Lequenne, et Marie Vires
Musique : Patrice Soletti
Scénographie : Daniel Fayet
Lumières : Jason Rasoux

Production : Moebius
Coproduction :
Le Cratère Scène nationale d’Alès
Autres coproducteurs en cours

Avec le soutien du Hangar Théâtre, Montpellier et de la Baignoire, Lieu des écritures contemporaines.